Le voilà qui glousse comme un dindon en solitaire..
Il regarde la belle blondasse, se dévêtir, fasciné..
Il prend de la hauteur, s'étire comme un patère..
Elle n'a pas dit non à sa drague tant il a imploré.
Têtu comme une mule, caché dans l'arbre ce soir,
revenant de la kermesse, cahin-caha , il l' épie,
pendant que nue dans le jour qui se teint de noir,
elle s'offre à des caresses dont elle jouit..
Son corps, c'est comme un menu de gastronomie,
qu'une lanterne douce éclairerait d'astuces..
Résoudre l'énigme , après le temps de l'oubli,
et qu'il plonge dans les démons de ses délices.
Le désir s'empare de lui, frénétique il s'agite,
Son fantasme vivant le mène à l 'explosion finale
tandis que la lumière s'éteint chez la belle Edith,
Demain, demain, il osera , demain, il sera son mâle.