Dans la pénombre où les silences dansent,
Leurs regards s’effleurent, pleins de fièvre intense.
Un frisson s’installe, doux et audacieux,
Tandis que leurs souffles se mêlent peu à peu.
Ils ne parlent pas; leur peau dit les choses,
Un langage brûlant, sans détours ni pause.
Les doigts s’égarent, curieux, impatients,
Écrivant le désir en gestes palpitants.
Elle incline le cou, frêle invitation,
Il s’approche, tremblant d’anticipation.
Leurs soupirs montent, vagues incontrôlées,
Et leurs corps s’unissent, avides, affolés.
Chaque baiser allume un feu discret,
Chaque souffle échangé fait vibrer le secret.
Ils se cherchent, s’enlacent, se fondent encore,
Dans l’étreinte lente d’un désir qui dévore.
La nuit les emporte, hors du monde entier,
Il n’y a plus qu’eux, à se boire, à s’aimer.
Et quand l’aube s’invite au bord de leurs corps,
Leur faim, insatiable, renaît un peu plus fort…
Je vais me faire discrète et les laisser à leurs ébats.
RépondreSupprimer